Les remplacants francais sont prets a jaillir du banc
Les remplacants francais sont prets a jaillir du banc
Les joueurs francais (de G à D) Gallas, Silvestre, Dhorasso, Diarra et Chimbonda, le 22 mai 2006 a Tignes
CLAIREFONTAINE (AFP) - Jean-Alain Boumsong, Alou Diarra et Mickael Landreau se sont fait dimanche a Clairefontaine les avocats de leur ingrat role de remplacants en équipe de France de football: "eviter de faire la gueule" et se tenir prets, toujours, a changer le cours d'un match.
Indeboulonnable titulaire de la fin des qualifications, a Tel-Aviv, a Dublin, a Berne comme au Stade de France lors du dernier match contre Chypre (4-0) qui a valide la qualification des Bleus pour le Mondial-2006, Jean-Alain Boumsong (19 selections) va sans doute s'asseoir sur le banc en Allemagne.
Le joueur français Jean-Alain Boumsong, le 28 mai 2006 a Clairefontaine
Comment se preparer à une Coupe du monde dans la peau du remplacant? "En evitant de faire la gueule et en travaillant pour mettre la pression sur les autres", repond le defenseur de Newcastle, qui fait les frais de l'association reussie Thuram-Gallas en charniere centrale.
Titulaire 11 fois lors des 13 derniers matches avant la liste des 23, il n'a joue que la seconde periode contre le Mexique (1-0), le 27 mai a Saint-Denis, puis est reste sur le banc face au Danemark (2-0), mercredi a Lens.
"J'ai connu la meme chose a Newcastle, j'essaie de relativiser", assure l'interesse, qui ajoute: "La Coupe du monde n'a pas encore commence, il peut encore se passer plein de choses (...). Je ne vais pas au Mondial avec l'idee de rester sur le banc. J'y vais avec l'idee que je vais jouer. Que je vais jouer France-Suisse, France-Corée du Sud et France-Togo."
Le precedent Franck Leboeuf, qui joua la finale du Mondial-1998 contre le Brésil en raison de la suspension de Laurent Blanc, peut l'inciter a l'optimisme.
"Si on gagne la Coupe du monde, ce sera a 23", confirme Alou Diarra, 24 ans (9 selections), doublure de Patrick Vieira et Claude Makelele au milieu.
"Je me tiens pret, souligne le milieu du RC Lens, pas entre en jeu mercredi a Felix-Bollaert. Je me prepare a jouer comme si j'étais titulaire. (...) Tout le monde veut jouer. Pour aller au bout, il faut que chacun mette son ego de cote et penser groupe. Ce n'est pas difficile a faire."
Domenech, apres le "coup de blues" de Grégory Coupet, qui acceptait mal sa place de N.2 derriere Fabien Barthez, avait ainsi rappele que le gardien lyonnais ne serait pas le seul deçu au coup d'envoi de France-Suisse, le 13 juin. Pour etablir sa liste de 23, le selectionneur avait d'ailleurs annonce avoir tenu compte du "caractere" des hommes, notamment pour ceux qui "doivent abandonner tout orgueil, qui savent qu'ils sont la pour etre les remplaçants de ceux qui vont jouer au depart, et ce n'est pas facile."
Mickael Landreau (3 sélections), celui qui a le moins de chance de jouer en Allemagne en raison de son statut de troisieme gardien, aborde, lui, ce Mondial avec des objectifs a plus long terme.
"Beaucoup aimeraient etre ma place, se console-t-il. Le troisieme gardien ne doit pas etre un souci pour la sélection. (...) Mais la finalite, ce n'est pas seulement le 9 juillet. C'est aussi de preparer la saison prochaine et les selections futures."
Et Landreau, de sa place de 23e, d'affirmer au sujet des champions du monde, autres cadres du groupe France: "On a vraiment besoin d'eux, mais ils ont aussi besoin de nous."
Les joueurs francais (de G à D) Gallas, Silvestre, Dhorasso, Diarra et Chimbonda, le 22 mai 2006 a Tignes
CLAIREFONTAINE (AFP) - Jean-Alain Boumsong, Alou Diarra et Mickael Landreau se sont fait dimanche a Clairefontaine les avocats de leur ingrat role de remplacants en équipe de France de football: "eviter de faire la gueule" et se tenir prets, toujours, a changer le cours d'un match.
Indeboulonnable titulaire de la fin des qualifications, a Tel-Aviv, a Dublin, a Berne comme au Stade de France lors du dernier match contre Chypre (4-0) qui a valide la qualification des Bleus pour le Mondial-2006, Jean-Alain Boumsong (19 selections) va sans doute s'asseoir sur le banc en Allemagne.
Le joueur français Jean-Alain Boumsong, le 28 mai 2006 a Clairefontaine
Comment se preparer à une Coupe du monde dans la peau du remplacant? "En evitant de faire la gueule et en travaillant pour mettre la pression sur les autres", repond le defenseur de Newcastle, qui fait les frais de l'association reussie Thuram-Gallas en charniere centrale.
Titulaire 11 fois lors des 13 derniers matches avant la liste des 23, il n'a joue que la seconde periode contre le Mexique (1-0), le 27 mai a Saint-Denis, puis est reste sur le banc face au Danemark (2-0), mercredi a Lens.
"J'ai connu la meme chose a Newcastle, j'essaie de relativiser", assure l'interesse, qui ajoute: "La Coupe du monde n'a pas encore commence, il peut encore se passer plein de choses (...). Je ne vais pas au Mondial avec l'idee de rester sur le banc. J'y vais avec l'idee que je vais jouer. Que je vais jouer France-Suisse, France-Corée du Sud et France-Togo."
Le precedent Franck Leboeuf, qui joua la finale du Mondial-1998 contre le Brésil en raison de la suspension de Laurent Blanc, peut l'inciter a l'optimisme.
"Si on gagne la Coupe du monde, ce sera a 23", confirme Alou Diarra, 24 ans (9 selections), doublure de Patrick Vieira et Claude Makelele au milieu.
"Je me tiens pret, souligne le milieu du RC Lens, pas entre en jeu mercredi a Felix-Bollaert. Je me prepare a jouer comme si j'étais titulaire. (...) Tout le monde veut jouer. Pour aller au bout, il faut que chacun mette son ego de cote et penser groupe. Ce n'est pas difficile a faire."
Domenech, apres le "coup de blues" de Grégory Coupet, qui acceptait mal sa place de N.2 derriere Fabien Barthez, avait ainsi rappele que le gardien lyonnais ne serait pas le seul deçu au coup d'envoi de France-Suisse, le 13 juin. Pour etablir sa liste de 23, le selectionneur avait d'ailleurs annonce avoir tenu compte du "caractere" des hommes, notamment pour ceux qui "doivent abandonner tout orgueil, qui savent qu'ils sont la pour etre les remplaçants de ceux qui vont jouer au depart, et ce n'est pas facile."
Mickael Landreau (3 sélections), celui qui a le moins de chance de jouer en Allemagne en raison de son statut de troisieme gardien, aborde, lui, ce Mondial avec des objectifs a plus long terme.
"Beaucoup aimeraient etre ma place, se console-t-il. Le troisieme gardien ne doit pas etre un souci pour la sélection. (...) Mais la finalite, ce n'est pas seulement le 9 juillet. C'est aussi de preparer la saison prochaine et les selections futures."
Et Landreau, de sa place de 23e, d'affirmer au sujet des champions du monde, autres cadres du groupe France: "On a vraiment besoin d'eux, mais ils ont aussi besoin de nous."