Coupe du Monde de Football 2006

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Sunday, June 18, 2006

LA FRANCE ET LA CORÉE DU SUD ONT FAIT MATCH NUL 1-1

LA FRANCE ET LA CORÉE DU SUD ONT FAIT MATCH NUL 1-1
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LEIPZIG, Allemagne (Reuters) - La France s'est mise dans une position extrêmement délicate en concédant un nouveau match nul (1-1) face à la Corée du Sud, résultat qui rend sa qualification pour les huitièmes de finale du Mondial très incertaine.

Les Bleus, qui sont pourtant apparus en progrès, n'ont pas tenu la distance, ni les promesses faites avant cette rencontre qu'ils se devaient de remporter.

MATCH NUL 1-1 ENTRE LA FRANCE ET LA CORÉE DU SUD
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Un but de Thierry Henry en tout début de match a été annulé par un but de Park à neuf minutes de la fin.

Ce résultat vient miner un peu plus une équipe qui avait besoin de retrouver confiance en elle et qui désormais est quasiment certaine de devoir se contenter, au mieux, de la deuxième place.

Les Français ont deux points contre quatre aux Coréens qui conservent la tête de ce groupe G et ont fait un pas évident vers le prochain tour.

Raymond Domenech et ses hommes devront attentivement regarder le match de lundi entre la Suisse et le Togo pour en savoir un peu plus sur leur avenir.

Pour ajouter aux malheurs des Français, ils seront contraints de jouer cette troisième rencontre sans Eric Abidal et sans Zinedine Zidane, tous deux sanctionnés par un second carton jaune.

Dimanche, à Leipzig, Zidane a peut-être disputé son dernier match international.

Ce résultat devrait avoir des effets psychologiques absolument dévastateurs sur un groupe qui tentait tant bien que mal de chasser les fantômes de 2002.

Ceux-ci sont revenus au triple galop et la France court peut-être vers une nouvelle élimination au premier tour d'un Mondial.

A LA MERCI DE N'IMPORTE QUI

Ce résultat confirme aussi que les Bleus ne méritaient plus leur rang: ils sont la seule équipe tête de série à ne pas avoir gagné un match dans ce Mondial.

Après avoir digéré la déception de leur 0-0 face aux Suisses, les Français savaient qu'ils n'avaient d'autre choix que de jouer plus vite, mieux et avec un brin d'inspiration.

Les premières minutes confirmaient une fraîcheur physique et une volonté en spectaculaire amélioration.

Le retour de Florent Malouda, souffrant lors du premier match, se révélait immédiatement bénéfique dans un système avec une seule pointe, Thierry Henry.

Le Lyonnais offrait la première occasion à son compère Sylvain Wiltord, en plein progrès comme le reste de l'équipe.

Totalement décevant face aux Helvètes, l'attaquant lyonnais se révélait précieux dans le jeu court, en déviation, au milieu d'une défense coréenne dont la sérénité restait à démontrer.

A la neuvième minute, sa frappe aux 16 mètres était détournée par un défenseur, mais Henry en embuscade terminait le travail à bout portant.

Le Canonnier inscrivait le premier but des Bleus en Coupe du monde depuis celui d'Emmanuel Petit à la 90e minute de la finale de 1998 face au Brésil.

Henry consolidait sa place de meilleur buteur en exercice avec 34 réalisations à son compteur personnel.

Les Coréens tentaient bien de réagir mais leur niveau technique autant que physique était largement insuffisant pour bousculer une défense tricolore assise sur ses certitudes.

L'équipe de Dick Advocaat n'avait, à l'évidence, pas grand-chose à voir avec celle de Guus Hiddink, demi-finaliste du Mondial chez elle.

Les Français dominaient le match, étant toujours dangereux, sur les accélérations de Henry et d'un Malouda qui effectuait de probants débuts en Coupe du monde.

Cette domination se concrétisait à la demi-heure de jeu avec une bonne tête de Viera sur un corner de Zidane. Le gardien coréen dégageait le ballon derrière sa ligne mais l'arbitre ne validait pas le but.

Les Coréens abordaient la seconde période avec des intentions nettement plus affichées et leur jeu fait de longues balles dans l'axe finissait par surprendre la défense française.

Park était à la conclusion d'une remise de la tête de Cho qui avait depuis le début pesé sur Lilian Thuram et William Gallas.

Ce but, comme un coup de poignard dans leurs espoirs, démontrait que les Français ne font plus peur à personne et qu'ils sont à la merci de n'importe quel adversaire.

La perspective du 9 juillet s'est terriblement éloignée dimanche soir dans la nuit de Leipzig.